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money power

  • Le dualisme productif de la Money Power en live

    thumbnail (1).jpgLe tableau des performances de Wall Street ressemble à une autopsie à ciel ouvert : l’économie américaine, corps boursouflé sous perfusion géostratégique, se recompose à une vitesse qui ferait trembler un thanatopracteur sous amphétamines. Les capitaux, ces rats savants, filent là où la lumière bleue des serveurs les attire : énergie, silicium sacré, totems de l’IA mondiale.

    On dit que mercredi, des officiels ont signé des pactes sino-américains : une alliance d’algorithmes sous stéroïdes diplomatiques, pendant que le Prince Mohamed ben Salman, sourire d’acier sous la ghutra, promet de balancer 1000 milliards comme on jette de l’huile sur le feu d’un data-center en surchauffe. L’Amérique n’est plus un pays : c’est un vaste chantier d’infrastructures où la chaleur des GPU remplace la vieille flamme patriotique.

    Autour, la foule des consommateurs chancelle : retail en recul, ménages sonnés par le crédit, prudence défensive des investisseurs qui sentent l’odeur d’ozone avant le court-circuit. Les thèmes boursiers s’ordonnent comme des clans dans une dystopie : les élus — énergie, semi-conducteurs, méga-centrales de données — avancent, dopés par la promesse d’une demande énergétique infinie. Les autres, les perdants, l’économie réelle en état de décollement atmosphérique, dérivent sous la gravité impitoyable des taux élevés.

    C’est le pari d’une économie duale, un monde à deux vitesses, deux températures, deux rêves incompatibles : d’un côté, les secteurs stratégiques, branchés sur la pulsation électrique de l’IA, prospèrent comme des champignons hallucinogènes sur un sol contaminé. De l’autre, le commerce traditionnel, le médical, les besogneux du réel, s’enfoncent dans les turbulences, moteurs noyés, pilotes absents.

    Une Amérique sous split-screen : futur irradié par les mégawatts d’IA, présent en dépression sous la lumière crue d’un néon qui grésille. Le marché applaudit — et recoud le cadavre en même temps.EXLIBRIS.jpg

     

  • L'exterminateur est un ami

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    Hier, l’Exterminateur est revenu.
    James.
    Rencontré autrefois dans les couloirs du dragon numérique — la Chine, province terminale du Marché-Monde.
    Un mercenaire qui bosse pour la Money Power qu’elle soit américaine ou étatique chinoise, le vrai ministère de la désillusion.
    Pas un liquidateur standard, non — pas le genre à vider des boutiques en faillite et laisser les clefs au syndic de liquidation.
    James, lui, abat des écosystèmes. Il rase des Marchés entiers, ces zones commerciales momifiées, ces temples du vieux monde que les algorithmes ont classés « archifossiles ».

    Marcel la feignasse dit qu’on les reconnaît à leurs yeux.
    Les Exterminateurs ont toujours les yeux délavés à l’acide.
    James ne fait pas exception : pupilles décolorées, regard sans expression, prêt à scanner l’obsolescence.

    Quand il débarque, c’est toujours avec des bouteilles de Jack Daniels ou de Vodka Beluga Transatlantic l'héroïne du russe upside.
    On rit, on recrache un peu de néant, on échange nos diagnostics de fin de cycle.
    Il dit à ses potes américains qu’il a, en France, des amis fous — des gens qui préfèrent être pauvres que riches.
    Pour lui, la France c’est 50% communiste, 50% musée, 100% foutue.

    Mais moi, je sais pourquoi il était là.
    James ne vient jamais par hasard.
    Il venait flairer le cadavre du prêt à porter— Shein, TEMU, la guerre des prix, le déluge de fringues jetables.
    Les fibres de l’ancien monde se dissolvent dans l’acide du low-cost éternel.
    Les couturières deviennent fantômes, les magasins se changent en bunkers de faillite.

    C’est ça le boulot de James.
    Exterminateur de marchés.
    Agent viral du Nouveau Monde.
    Un ange de la Fin, sponsorisé par la Data.
    Et quand il sourit, on sent que même la mort a des objectifs trimestriels. A part ça, c’est un mec cool, toujours prêt à faire un exercice de judo mental avec ceux qui ont apprivoisé la mort économique comme les nécronomistes.

    Shein : « Certains n’y survivront pas »… L’arrivée de l’ogre chinois en magasin, la mise à mort du prêt-à-porter français ?

     

     

  • Le châtiment approche...recap necr pour aoutiens

    file_000000000b70620ab7cc7cd652629168 (2) (1).jpgTrump a viré Powell de la FED comme on arrache un organe encore chaud pour le greffer sur un corps en décomposition. À la place, il met son pote — un type qui sent la poudre à canon et la dette recyclée.

    La boucle se boucle dans un cliquetis de caisses enregistreuses :
    juillet — 29,6 milliards de droits de douane,
    juin — 26,6 milliards,
    mai — 22,2 milliards,
    mars — 8,2 milliards.
    Plus de 78 milliards en trois mois, plus que toute l’année fiscale 2024.
    Les dollars tombent comme des dents pourries dans un évier bouché.
    À ce rythme : 308 milliards fin décembre, +231 milliards par rapport à l’année passée.

    Les États-Unis — République fondée sur la manipulation, conglomérat de mirages monétisés. Il suffirait d’un murmure pour fissurer la façade : dire à Donald que le gaz russe reste sur la table… à moins qu’il ne taille dans le gras de son GNL comme un boucher nerveux.

    Il suffirait d’éteindre les programmes verts sur mesure pour l’Amérique — mirage marketing que l’affaire Deepseek a déjà éventré, laissant couler l’encre verte dans les caniveaux.

    Il suffirait de dire NON aux plans de réarmement dictés par l’OTAN, scripts fiscaux gravés à l’acide : 5 % du PIB pour les canons, missiles et autres cathéters explosifs. Plus de champ d’action — juste des coupes linéaires dans les coloscopies et les bourses étudiantes.

    Mais non.
    On laisse tourner la machine.
    Pratique comme ça.
    Le patient est déjà sur la table, ouvert. Le chirurgien se sert un café.